Révoltée. Oui c'est le mot. Parce qu'en ce moment j'en ai marre du monde qui m'entoure. Tout m'agace et l'envie de fuir me revient. Parce que je suis agacée de cette mauvaise ambiance dans cette "équipe", que l'on fasse jouer dans le cinq de départ ces joueuses qui préfèrent faire des soirées plutôt que de s'entraîner, de cette amie qui en ce moment fais trop de caprice de "princesse". Révoltée contre ces gens qui préfèrent abandonner une personne dans la difficulté plutôt que l'aider à se relever, contre moi même... 
Il y a cette rage en moi, et même avec la reprise du sport, je n'arrive pas à l'extérioriser. Je pensais que ça aller se calmer mais rien. Je deviens désagréable avec le monde qui m'entoure et j'ai l'impression que ça ne choque personne. Tous les jours je me réveille avec cette envie de frapper. Je veux partir, partir loin me ressourcer. Seule. Ou peut être pas.
Alors j'essaie de m'occuper pour oublié le reste. Du coup j'ai tendu la main à cet ami qui appelé au secours sans que personne ne l'entende. Et je dois avouer que revoir un petit peu d'espoir dans ses yeux me fait réellement plaisir. Je crois bien que c'est dernier temps c'est bien la seule chose qui me donne un peu de joie. Ce vendredi, lorsqu'il s'est confié à moi, qu'il m'a remercié, je dois l'avouer, ça m'a touché. Il mérite tellement qu'on l'aide. Mais comme toujours, ce rapprochement qui se fait petit à petit me terrifie. Beaucoup de questions va et viennent dans ma tête. 
Est-ce qu'il t'apprécie vraiment? Qu'est ce que tu ressens vraiment pour lui? Et si tu étais en train de tomber amoureuse? Et si tu allais encore souffrir? Pourquoi tu veux tant l'aider? Et si jamais tu tente quelque chose et que ça ne marche pas? Et surtout qu'est ce que tu espère ? Qu'est-ce qu'il y gagnerait à être avec toi?
J'ai passé le week-end seule et c'est vrai que ça n'a certainement pas arrangé les choses. 
Je suis lassée, lassée de ce sentiment de solitude et d'incompréhension. 
Fatiguée de tout.