nerf-a-bloc

Ecrire c'est crier en silence

Lundi 23 décembre 2013 à 22:48

 Non ! Je refuse de te dire que tout va bien ! Arrêtons de se mentir ! On le sait tous les deux que plus rien ne va entre nous ! Tu vois je voulais pas venir écrire mon flot de rage ici de peur de te blesser, de te faire pleurer. Je voulais seulement laisser passer l'orage mais tu m'oblige à faire autrement. Je ne sais pas comment te le dire, ni comment le formuler... Il faut que ça sorte.
C'est dernier temps je me suis totalement effacer car j'en avais marre, marre de parler à un mur, marre d'être prise pour une moins que rien, marre d'être rabaisser. Je voulais plus mentir sur mon état car j'avais plus l'épaule sur laquelle je me reposais. Je voulais plus te déranger... Parce que je venais dans ce putain de gymnase rien que pour toi, parce que je me disais que tu en avais besoin, parce que ça me faisait plaisir de me dire qu'on aura nos petits instants malgré mon manque de temps, j'aurai du me reposer au lieu de rester dans cette endroit où plus j'y restais moins je m'y sentais à ma place, j'aurai du plus écouter mon père qui me disait de rentrer pour me reposer et récupérer de mes semaines interminables. La fatigue a tellement fais de dégâts sur moi si tu savais... Parce que ces derniers mois j'étais comme un navire qui s'égarer au large car plus rien ne le retenais au port. Si tu savais toutes les conneries que j'ai faite pour comblé le manque de toi, pour essayer de me trouver un échappatoire à cette putain de vie de merde... J'avais besoin de toi, pas forcément pour me lamenter pendant des heures mais seulement pour rire, parler d'autre chose. Tu n'as rien vu. Parce que j'ai vu des soirs où je t'ai attendu trois heures pour même pas cinq minutes de conversations ! 
Plus les jours passaient, moins je me reconnaissais, plus j'avais l'impression que nous deux c'était qu'un rêve et que j'étais en train de me réveiller... A la fac, dieu seul sait le nombre de fois où j'ai parlé de toi...
J'allais tellement mal que même les gens qui me connaissent depuis peut me l'ont fais remarquer et on essayait de me faire parler. Te rappelle tu au moins à quel point il est dur de me faire parler ? 
J'allais tellement mal que j'en ai fais un bad durant une soirée... J'ai gâché une soirée d'un ami. J'ai tellement honte d'en être arrivée là... J'en suis arrivée à boire tant que je le pouvais pour essayer d'oublier que j'ai craqué, là devant tout le monde. Tu connais mes principes, tu sais que c'est pas mon genre de faire ça, que ce soit de boire pour oublier ou craqué devant tout le monde... 
Un ami m'a réconforté, un ami m'a écouté. Et même si j'avais beaucoup trop d'alcool dans le sang ce soir là, je me souviens de toutes ces paroles. Parce que ce soir là je me suis demandé qui était mon meilleur ami car il a su me réconforter, me rassurer, m'aider à avancer sur des choses qui date de plusieurs années.. Il voulait pas que je passe sur les détails, il a été au plus profond de moi, pour analyser comme tu savais si bien le faire !


Même si d'après tout ce que j'ai écris on peut avoir l'impression que je rejette entièrement la faute sur toi,crois moi ce n'ai pas le cas. Je sais aussi que j'ai mes tords et ces pour ça que je ne voulais pas venir écrire. J'aurai voulu d'abord me remettre en forme, laisser couler l'eau et revenir comme si de rien était, mais tu m'as contraint à le faire autrement .

Samedi 14 décembre 2013 à 18:13

"Something's getting in the way.
Something's just about to break.
I will try to find my place in the diary of Jane.
As I burn another page,
As I look the other way.
I still try to find my place in the diary of Jane.
So tell me how it should be."

[The diary of Jane _ Breaking Benjamin]

Ca va faire une semaine que j'en dors plus, une longue semaine... Mais je vais te faire une promesse: toi je vais pas faire l'erreur de te lacher, j'vais tout faire pour tout arranger. J'te laisserai pas partir, jamais tu entends ?
Avec toi je me sens mieux, je me sens bien. Avec toi j'oublie le monde, le temps qui passe, le temps d'un instant il n'y a plus de problème.. K

Dimanche 8 décembre 2013 à 19:57

 Il arrive un jour, un jour où t’es debout quelque part, où tu te rends compte que tu ne veux être personne de ton entourage. Tu veux pas être ce putain de looser à qui t’a démonté la tête, ni ton père, ni ton frère, personne de ta putain de famille. Tu refuses aussi d’être Madame la juge, tu ne veux même pas être toi-même, tout ce que tu veux c’est partir en courant et sortir à fond la caisse de l’endroit où tu te trouves.
Et soudain ça arrive, quelque chose se déclenche et à ce moment-là tu sais que les choses vont changer, elles ont déjà changé. Et à partir de là plus rien ne sera jamais pareil.
Il y a toujours un moment où le chemin bifurque. Chacun prend une direction différente en pensant que les chemins finiront par ce rejoindre. De ton chemin tu vois l’autre personne devenir de plus en plus petite. Ce n’est pas grave, on est fait l’un pour l’autre, à la fin elle sera là. Mais à la fin il n’arrive qu’une chose... Un putain d’hiver.
Et tout à coup tu te rends compte que tout est fini, pour de bon. Il n’y a pas de marche arrière, tu le sens. Et puis après tu essaies de te rappeler à quel moment tout a commencé et tu découvres que c’est plus vieux que ce que tu pensais, bien plus vieux. Et c’est là, seulement à ce moment-là que tu réalises que les choses n’arrivent qu’une fois. Et quelques soient tes efforts, tu ne ressentiras plus jamais la même chose, tu n’auras jamais plus la sensation d’être à trois mètres au-dessus du ciel.

Quentin, dis moi pourquoi, pourquoi j'ai beau rencontrer des gens formidables il n'y a toujours que toi? Dis moi pourquoi j'arrive pas à te détester, pourquoi il ne te remplace pas. 
J'aimerai que tu me dise aussi pourquoi t'es parti, la vraie raison. Je veux plus que l'on se mente... J'ai besoin que tu me le dise, mais pas derrière un pc, un portable. Je veux pouvoir me plonger une dernière fois dans tes yeux quand tu me le diras, je veux pouvoir y croire en apercevant la haine et le dégout que tu ressens. 
Je t'aime malgré tout...


Citation: Hugo Oliveira _ Twilight love

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