nerf-a-bloc

Ecrire c'est crier en silence

Samedi 20 décembre 2014 à 23:34

 " Depuis tout petit, je sais une chose: que la vie nous abîme tous, on y échappe pas.
Mais je suis en train d'en découvrir une autre: qu'on peut se réparer.
On se répare les uns les autres" 
[Véronica Roth _ Divergente]

C'est dernier je me suis mise à la lecture. Non pas que j'aime ça, bien au contraire, mais j'avais besoin d'un échappatoire. Un moment où je pouvais me retrouver seule, sans des gens pour m'oppresser, sans le stress des examens qui approchait et surtout sans mes pensées.
Parce que j'attendais ces vacances avec impatience. J'étais sur le point de tout abandonner pendant un moment, mais je ne disais rien pour ne pas décevoir. Et si tout ça c'était trop pour moi. Trop de choses en même temps.


Parce qu'un mot, une blague, une lettre, une chanson suffise à ce que tout recommence. #8

Dimanche 23 novembre 2014 à 18:35

 Révoltée. Oui c'est le mot. Parce qu'en ce moment j'en ai marre du monde qui m'entoure. Tout m'agace et l'envie de fuir me revient. Parce que je suis agacée de cette mauvaise ambiance dans cette "équipe", que l'on fasse jouer dans le cinq de départ ces joueuses qui préfèrent faire des soirées plutôt que de s'entraîner, de cette amie qui en ce moment fais trop de caprice de "princesse". Révoltée contre ces gens qui préfèrent abandonner une personne dans la difficulté plutôt que l'aider à se relever, contre moi même... 
Il y a cette rage en moi, et même avec la reprise du sport, je n'arrive pas à l'extérioriser. Je pensais que ça aller se calmer mais rien. Je deviens désagréable avec le monde qui m'entoure et j'ai l'impression que ça ne choque personne. Tous les jours je me réveille avec cette envie de frapper. Je veux partir, partir loin me ressourcer. Seule. Ou peut être pas.
Alors j'essaie de m'occuper pour oublié le reste. Du coup j'ai tendu la main à cet ami qui appelé au secours sans que personne ne l'entende. Et je dois avouer que revoir un petit peu d'espoir dans ses yeux me fait réellement plaisir. Je crois bien que c'est dernier temps c'est bien la seule chose qui me donne un peu de joie. Ce vendredi, lorsqu'il s'est confié à moi, qu'il m'a remercié, je dois l'avouer, ça m'a touché. Il mérite tellement qu'on l'aide. Mais comme toujours, ce rapprochement qui se fait petit à petit me terrifie. Beaucoup de questions va et viennent dans ma tête. 
Est-ce qu'il t'apprécie vraiment? Qu'est ce que tu ressens vraiment pour lui? Et si tu étais en train de tomber amoureuse? Et si tu allais encore souffrir? Pourquoi tu veux tant l'aider? Et si jamais tu tente quelque chose et que ça ne marche pas? Et surtout qu'est ce que tu espère ? Qu'est-ce qu'il y gagnerait à être avec toi?
J'ai passé le week-end seule et c'est vrai que ça n'a certainement pas arrangé les choses. 
Je suis lassée, lassée de ce sentiment de solitude et d'incompréhension. 
Fatiguée de tout.

Mardi 19 août 2014 à 22:34

"I tried to be someone else, But nothing seemed to change, I know now, this is who I really am inside.
Finally found myself, Fighting for a chance.
I know now, this is who I really am.
Come break me down, Bury me, bury me, I am finished with you"

[The kill _ 30 second to mars]
http://nerf-a-bloc.cowblog.fr/images/jm.jpgRien ne va plus. Je suis autant joyeuse que le temps... J'avance tant bien que mal depuis quelques temps, j'ai l'impression de ramper. J'ai de plus en plus envie d'abandonner. A quoi bon continuer de se battre si c'est dans le vent ? Beaucoup se plaignent de ce que je deviens, beaucoup disent que je change énormément mais pas qu'en bien. Mais après tout qu'est-ce qu'ils en savent de ma vie, de mes raisons et de toutes ces choses qui font qu'en ce moment j'envoie tout chier, que je n'ai plus envie de me lever ?  Depuis plus de deux ans ma vie se résume aux crises d'angoisse, l'anxiété de ce qui est à venir, la peur de l'échec,  le manque, le dégoût et de tout ces sentiments négatifs... Décourager, oui c'est le mot. 
Alors c'est vrai il y a quand même des moments où cela va mieux, mais le problème c'est lorsque je suis seule, et avec ces foutu vacances cela fait plus d'un mois que je me suis enterré dans ma campagne, dans ma chambre, à regarder des séries en attendant que l'orage passe, en ayant pour seule visite ma soeur à qui je ne parle plus depuis bientôt un an. 
Un an de rancœur, un an à combattre une cause perdu. On me le reproche tellement. Certains pensent que c'est une preuve d'immaturité mais si seulement ces gens là prenaient le temps de m'écouter, ils verraient certainement que c'est tout l'inverse, mais à quoi bon, dans notre société on passe notre temps à juger les gens sans prendre d'information.
Beaucoup de chose occupent mes pensées ces derniers temps. En particulier cette année scolaire qui est à venir. Certainement l'une des plus dures de ma licence, d'un point de vue du programme, du fait que je vais être obligé de travailler en même temps, de passer mon permis, et surtout la fatigue lié au stress, aux transports en commun... Je crois bien que si j'y arrive je serai fière. Je la metterai en travers de la gueule de plusieurs personnes. Tout ceux qui m'ont dit que je n'y arriverai pas. Et puis l'année d'après normalement c'est la colocation. Le grand départ, une nouvelle vie.
Enfin voilà, pour mettre un peu de joie, je n'ai trouvais qu'une seule solution: écouter les fréro delavega ... (Je veux leur album ! )


"Such a lonely day
And its mine
It's a day that I’m glad I survived"

[Lonely day _ System of a down]

Lundi 30 juin 2014 à 23:28

Cela fais quelques temps que je ne suis pas venu ici, manque de temps mais surtout un gros manque d'envie. Beaucoup de choses ont changé.

Aujourd'hui fut une grosse journée, une journée tant attendue. Elle marquait la fin de ma première année de fac, elle m'a aussi permis de savoir si certaines personnes qui me sont de plus en plus chère m'en voulait pour mes erreurs. C'était la fin d'un stress accumulé depuis un ans. Je suis a bout de nerf, je jongle entre les pleurs, la haine, le regret et plein d'autres sentiments désagréables. 

Ma première année de fac à changé beaucoup de chose chez moi. J'ai évolué sur certains points et je pense que c'est la première année où l'on me dis aussi souvent que je peux être fière de moi, que j'ai grandi. Mais à quoi ça sert d'avoir tout ces compliments si on arrive pas à croire leurs paroles. Dites moi comment ça se fait que j'ai l'impression d'être une ratée, j'ai tellement honte de moi, de mes actes, de mes paroles... J'ai l'impression d'enchaîner les erreurs, les échecs. D'ailleurs j'ai foiré ma première année de fac puisque j'ai eu à passer les rattrapages. 

Je n'ai jamais été autant entourée de ma vie je pense. J'ai réussi à me fais des amis qui se soucis de moi, qui arrive à te dire les mots que tu as besoin au bon moment sans que tu leur demande. Ils sont spontanés. Et pourtant j'ai jamais eut autant l'impression d'être seule. Alors je sais ce qu'on va me dire, que ce n'est pas le cas, c'est moi qui me mets à l'écart toute seule, qu'il faut que j'arrête. C'est pourquoi, j'essaie de faire ma thérapie seule. Je m'enferme dans ma chambre, seul avec ma musique, mes photos et mes pensées. Je ressasse le passé pour essayer de combler ce vide que j'ai depuis bien trop longtemps maintenant. Je me revois là dans ses bras, j'essaie de me souvenir ce que j'appréciais tant chez lui et pourquoi je n'arrive pas à le retrouver chez quelqu'un d'autre. Seulement je n'arrive pas à me souvenir de cette sensation de bien-être que je ressentais à ce moment là, du coup je me sens encore plus mal. En partant, en me disant c'est quelques mots il a réussi à prendre une grande partie de moi, c'est dingue. Je n'ai plus confiance en moi, j'ai plus confiance en mon avenir. Toutes ces certitudes que j'avais quand je parlais de mon avenir ce sont envolées avec lui. Alors encore une fois on m'a dis de ravaler ma fierté, essayer de réengager le dialogue, et comme une conne je l'ai fais. Et comme d'habitude je reste sans réponse. J'essaie d'oublier tous ces moments où j'ai réussi à lui dire ce que je ressentais mais seulement je n'y arrive pas. Il reste toujours LE problème. Et ce que j'aime pas dans cette histoire c'est que du coup, à cause de lui j'en fais baver à un autre. Je me venge sur quelqu'un d'autre juste parce qu'il lui ressemble dans sa manière d'être et pourtant. 

Encore une fois j'ai mis en péril notre amitié, encore une fois il aura fallut que j'ai l'impression de le perdre pour m'en vouloir. Aujourd'hui je l'ai bien ressenti ce froid. Celui que je mets "involontairement" à chaque fois que l'on se rapproche. Je voudrai revenir à cette semaine où l'on a été le plus proche. A pouvoir être dans ses bras tous les jours, à rire, à jouer. Mais une fois rentrée, une fois de retour avec tous les problèmes tout change. Je sais plus quoi penser. Je sais plus ou est ce que je veux aller réellement, mais quand il m'en veux je me sens si mal. Et je vois bien qu'il fait tout pour arranger les choses à chaque fois. Il est tellement adorable à chaque fois qu'il y a des tensions entre nous. J'arrive à voir qu'il s'en veut à chaque fois, même quand c'est moi qu'à tord. Il est tellement génial. Je voudrais arrêter d'avoir peur, de mettre des distances et de ne plus a avoir à lui présenter des excuses car je suis bête.

Ce soir je suis venue écrire une petite partie de tout ce qui est en bazar dans ma tête, afin de pouvoir me relire et réussir à remettre de l'ordre. C'est pour cela qu'il y a parfois aucune transition.

Samedi 19 avril 2014 à 18:07

I was five and he was six, We rode on horses made of sticks, He wore black and I wore white, He would always win the fight
Bang bang, he shot me down, Bang bang, I hit the ground, Bang bang, that awful sound, Bang bang, my baby shot me down
Seasons came and changed the time, When I grew up, I called him mine, He would always laugh and say, "Remember when we used to play?"
"Bang bang, I shot you down", "Bang bang, you hit the ground", "Bang bang, that awful sound", "Bang bang, I used to shoot you down", Music played and people sang, Just for me the church bells rang
Now he's gone, I don't know why, And till this day, sometimes I cry, He didn't even say "goodbye", He didn't take the time to lie
Bang bang, he shot me down, Bang bang, I hit the ground, Bang bang, that awful sound, Bang bang, my baby shot me down"
[Bang bang Nancy Sinatra]

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